Si le surprenant Capriccio Stravagante, avec toutes ses imitations d’instruments et d’animaux, est une œuvre familière des amateurs de musique baroque, les autres compositions de ce violoniste virtuose sont quasiment méconnues.
Né à Mantoue, Farina a été au service de la cour de Dresde. Le Capriccio est unique parmi les cinq livres qu’il édite dans les années 1620. Tout le reste est constitué soit de danses polyphoniques dans l’esprit français, soit de brillantes sonates pour violon, dont le développement est tout à fait unique dans le répertoire de cette époque.
Surprises, extravagances, mais aussi tendresse et émotions diverses sont au rendez-vous de cette anthologie consacrée à Farina.
Si Frescobaldi est surtout connu pour son œuvre de clavier et son activité d’organiste de la Basilique Saint-Pierre de Rome, une partie de ses compositions est aussi liée à ses relations avec Florence et le Grand-Duc de Toscane.
C’est dans la ville qui na vu naître la monodie accompagnée que Frescobaldi publie ses deux recueils d’Arie musicali. Ceux-ci nous permettent de découvrir qu’il possédait aussi la maîtrise du sens dramatique et théâtral qui aurait pu faire de lui également un compositeur d’opéras. Les Canzone instrumentales sont également dédiées au même mécène ; elles apparaissent ici comme de subtils contrepoints aux pièces vocales.
Distribution:
Leonardo Garcia-Alarcon, direction, orgue et virginal
